Les créations de Laurence Oppermann sur le site de la galerie : Bijoux de Laurence Oppermann.

Les pièces de Laurence Oppermann sont entrées chez Elsa Vanier à l’occasion de la très belle exposition « Les femmes à l’établi », qui montrait des techniques, des inspirations et, par conséquent, des œuvres très variées.

Laurence a un rapport fort avec le métal mais est ouverte à d’autres matériaux comme la laine, le textile, et des matières innovantes comme le jersey inox.
En tant que galeriste, Elsa apprécie que, chaque année, Laurence présente de nouvelles pièces issues de ses recherches et que ses collections évoluent.

Laurence est bijoutier avec une forte composante « d’orfèvre », mot qui définit le domaine du savoir faire dans un schéma traditionnel avec des techniques manuelles, héritées de l’orfèvrerie classique.

S’intéressant à la recherche autour de la forme et du volume, elle a commencé ses études par la communication visuelle et le packaging, mais le rapport à la matière lui manquant, elle a donc rejoint l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève qui lui a permis l’expérimentation et lui a apporté une ouverture sur d’autres techniques et de nouveaux matériaux.
Elle s’est installée dans son propre atelier près des bords de Saône à Lyon en 1999.   Professeur à l’école de bijouterie de Lyon, elle est très impliquée dans la formation des élèves de DMA (Diplôme des Métiers d’Art du Bijou et du Joyau) qui suivent le cursus « bijouterie-création ». Le fait de transmettre un processus de création impliquant des échanges et des contacts nombreux la conduit à s’adapter et à réfléchir sur les nouveaux moyens techniques.

Qu’est-ce qu’un bijou et qu’est-ce qui vous a amenée au bijou ?

Laurence : Un bijou, c’est un message. J’y mets mes états d’âme, mes sentiments et mon ressenti par rapport à un moment de ma vie. Je suis très sensible à la forme, au volume. Mes créations répondent au passage subtil d’un volume à un autre, par exemple en utilisant un fil enroulé ou bien un fil d’argent ou d’or tricoté ; Je crée des bijoux avec une recherche constante de formes, une pureté des lignes associée à une maîtrise du métal forgé et martelé.

Toutes mes pièces sont façonnées à la main car j’ai besoin de travailler la matière (argent, or, acier, etc.) tout autant que de penser le bijou qui nait de la matière.

Quel est votre métal, votre technique de prédilection ?

Laurence : Mes matériaux de prédilection sont l’argent et l’or, quant à la technique, j’aime travailler la matière, la forger, la ciseler, la « taper », et j’aime le bruit qui s’en dégage. J’expérimente de nouvelles matières (jersey, laine,..) et de nouveaux traitements de surfaces. J’aime surtout transformer le volume.

Laurence à la cheville

Quel est votre type de bijou préféré ?

Laurence : J’aime le bijou sur le corps, le sentir vivre dessus. J’aime sa mobilité et le rapport tactile avec celui qui le porte. Mes pièces favorites sont les bagues pour la rondeur et les pendentifs pour leur position sur le ventre!
Dés que j’ai une inspiration, je fais des petits croquis, à gauche, à droite. Une fois qu’une nouvelle bague est sur le papier il y a une frénésie de création mais malheureusement c’est très frustrant car je ne peux pas passer mon temps à créer, je dois aussi les réaliser et le temps de réalisation peut être très long.
Parmi mes pièces préférées, il y a les colliers d’Adèle, pièces en argent et textile qui sont très colorées et se portent en écharpe.

Bague Nid Laurence Oppermann

Bague Nid en or mat – Photo Matthieu Cellard

Toute la collection « Nid », un thème récent dans mon travail, une accumulation d’entrelacs de fils d’argent et d’or, et enfin, mon nouveau bracelet « Céleste » composé d’une fine maille en jersey inox et de deux parties en argent satiné.

Bracelet Céleste – photo Matthieu Cellard

Leur nom est évocateur et ces bijoux aiment livrer ou cacher un message, secret ou sonore…

Où peut-on trouver les pièces de Laurence Oppermann ?

Laurence : Dans une douzaine de galeries… A Paris, bien sûr chez Elsa Vanier et en Europe du Nord : Belgique, Allemagne et Suisse. Aux Etats Unis; à New York et à Los Angeles, au Japon et même en Australie… Depuis récemment aussi, à Bilbao, dans la boutique du Musée Guggenheim.
J’ai rencontré la plupart de mes contacts au salon Maison et Objet à Paris.

J’ai participé également à des expositions temporaires à New York, dans la galerie Aaron Faber, ainsi qu’à Moscou et à Dubaï avec le Comité Bellecour (association réunissant des professionnels autour du Luxe et du savoir faire). Généralement, ces expositions permettent de travailler sur un thème. Récemment j’ai créé la collection « Battements de cœur » en argent forgé et martelé et textile pour le thème « Rouge ».

Que vous apportent les galeries et où rencontrez-vous le plus de succès ?

Laurence : Une galerie, c’est un lieu contemporain qui développe un lien, qui favorise de belles rencontres avec des passionnés de bijoux de création. J’aime y découvrir le travail d’autres créateurs et parfois, lors des vernissages, les échanges entre les créateurs et le public peuvent aboutir à la réalisation un bijou…
C’est en Europe du Nord que mes créations rencontrent l’intérêt le plus vif : France, Belgique, Allemagne, Luxembourg, Suisse et Autriche.

Enfin, avez-vous un souhait pour l’avenir ?

Laurence : Je réfléchis à un  « bijou objet » : glisser un message ou un lien secret entre la personne qui offre et celle qui porte la pièce.
Je voudrais également poursuivre mon développement à l’exportation.

Laurence Oppermann - Pendentif Battement de coeur

Pendentif Battement de coeur – photo Matthieu Cellard

Retrouvez les pièces de Laurence Oppermann sur notre site Laurence Oppermann, bijoux contemporains